#IncesteHandicap : l’enquête

Ce questionnaire est à l’initiative de l’association Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir. Il est diffusé dans le cadre de l’enquête #IncesteHandicap sur les personnes en situation de handicap victimes de violences incestueuses (pendant ou avant qu’elles soient handicapées).

Par inceste, nous entendons le fait de subir des actes sexuels de la part d’un membre de la famille (au sens large).

Selon l’association Face à l’inceste, 1 Français sur 10 se dit victime d’inceste. Le Conseil européen détaille ce chiffre en constatant qu’il s’agirait d’1 fille sur 5 et d’1 garçon sur 13. Or, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), un enfant handicapé a 2,9 fois plus de risques d’être victime de violences sexuelles qu’un enfant non-porteur de handicap. Et s’il s’agit d’un handicap mental, le risque est même 4,6 fois plus élevé. Cependant, il n’existe pas encore de chiffres sur les personnes handicapées victimes d’inceste.

Ainsi, par cette enquête, l’objectif de FDFA est de faire un « état des lieux » sur les violences incestueuses dont peuvent être victimes les personnes handicapées, au travers d’une étude qualitative et quantitative.

Il s’adresse aux personnes en situation de handicap ayant été victimes d’inceste, ou à leurs proches, souhaitant contribuer à la recherche sur ce sujet.

Certaines questions sont adressées uniquement aux personnes ayant vécu elles-mêmes de l’inceste alors qu’elles étaient en situation de handicap. Il est à savoir que parmi ces questions, certaines demandent des détails sur les circonstances de la situation d’inceste en elle-même. Ainsi, il peut être éprouvant pour vous de répondre à ce questionnaire si cela est un sujet difficile à aborder ou à vous remémorer.

Il est possible de se faire aider par une tierce personne pour répondre.

Nous joindrons à la fin de ce questionnaire ainsi que sur notre site une liste des numéros et sites que vous pouvez contacter si vous en ressentez le besoin.

Les réponses à ce questionnaire sont totalement anonymes. Si vous ne souhaitez pas répondre à une question, vous avez le droit de cocher la case « Je ne souhaite pas répondre ». Vous êtes libre de vous retirer ou de cesser de répondre à ce questionnaire à tout moment, ce retrait n’aura aucune conséquence.

Pour des raisons d’accessibilité, il a été fait le choix de limiter l’utilisation de l’écriture inclusive, bien que nous soyons favorables à son usage.

Les réponses reçues en 2021 ont été étudiées par Alain Piot, sociologue et membre de l’association et Laurane Villiès, notre stagiaire en sociologie. Le temps ayant manqué pour développer l’étude et procéder aux entretiens, il a été décidé de poursuivre le projet au-delà de sa période initiale.

Ainsi, une seconde phase d’enquête est lancée en avril 2022 et sera menée par Johanna Dagorn, sociologue, secondée par les équipes de FDFA.

Les résultats de cette enquête feront l’objet d’une publication et d’une communication de l’association.