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FDFA a publié deux ouvrages sur la question des violences faites aux femmes en situation de handicap.
VIOLENCES ENVERS LES FEMMES : LE NON DES FEMMES HANDICAPÉES
Actes du colloque du 19 juin 2010 et autres contributions
Avec des contributions de Michelle Perrot (marraine du colloque), Marie-France Hirigoyen, Emmanuelle Piet, Ernestine Ronai, Muriel Salmona, Marie Moinard, Claudine Legardinier, Jeanne Cordelier, Violaine-Patricia Galbert, Alain Piot, Camille Delon
« Il me semble que la violence qui frappe les femmes handicapées a sans doute le même point de départ que toute violence. Et pourtant, le handicap oblige à franchir un pas de plus, celui d’une vulnérabilité, d’une fragilité plus grande.
La violence, chez la femme handicapée, a une connotation bien particulière.
D’une part, elle porte le poids des femmes et dans son corps sont inscrites toutes les violences passées. Il y a la culpabilité de la différence, de la tare, du handicap, la culpabilité antique d’être femme, la honte d’être handicapée. Les coups ravivent toute cette souffrance, tout ce passé. Comment se défendre quand on a toujours subi ? Le handicap est cette blessure inscrite dans le corps, inscrite dans la vie psychique, qui autorise l’Autre à la domination, à la maltraitance. »
Maudy Piot
VIOLENCES DU GENRE, VIOLENCES DU HANDICAP
Actes du forum du 15 octobre 2015
Avec des contributions de Ségolène Neuville (marraine du forum), Axel Kahn, Christine Detrez, Christine Guillemaut, Christelle Hamel, Alain Piot, Catherine Vidal, Maud Olivier, Jean-Pierre Durif-Varembont, Axelle Garnier de Saint-Sauveur, Anicette Sangnier, Isabelle Steyer, Henri-Jacques Stiker et Maudy Piot.
Ce livre aurait pu s’intituler Dévoiler l’invisible !
L’invisible ? C’est cette constatation qui nous glace d’effroi : quatre femmes handicapées sur cinq sont victimes – ou ont été victimes – de violences ou de maltraitances ! On ne le sait pas ! On ne le voit pas !
Face à ce constat, que dire ? Que faire ?
Ici se conjuguent les combats d’une association de femmes, pour la plupart handicapées, et les invitations (pour ne pas dire les injonctions) à réfléchir, à penser que nous livrent des sociologues, psychologues, psychiatres, anthropologues ou témoins, acteurs de la vie quotidienne.
Après avoir lu ce livre riche et violent, on dira avec la fondatrice de FDFA : « Aujourd’hui, violences de genre, violences du handicap, on ne peut plus dire qu’on ne sait pas, qu’on ne peut pas ! »
Vous pouvez vous procurer ces ouvrages sur le site de FDFA
ou auprès de l’éditeur L’Harmattan